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Mon Super Tonton

Chaque projet, chaque tournage est rempli d'anecdote, de défie, de réussite, mais aussi d’échec qui m'ont tant appris que raconter l'intégralité nécessiterait un site dédié !

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Mais le plus important pour moi a été mon court métrage de fin d'étude "Mon Super Tonton", qui malgré être une réussite pour moi est loin de me satisfaire.

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Si un petit court feel good movie vous dit, n'hésitez pas à regarder ce super film!

Mon super quoi?

Nicolas va tenter de devenir un Super-héros pour faire rêver son neveu de 10ans, Louis, qui déprime à cause de ce qu’il vit. Cette expérience va les rapprocher, mais aussi leur montrer qu’on n’a pas besoin de cape pour devenir le héros de quelqu’un.

Mais pourquoi une cape?

Quand on est enfant, on n'est pas capable de grand-chose. Les objets sont trop lourds pour nous, les adultes semblent courir super vite et en règle générale, ils sont plus résistants aux épreuves.
 
Finalement, c’est un peu comme s’ils avaient des super pouvoirs. Dans mon enfance, j'admirais mes grands frères et mes parents, car ils étaient capables de faire des choses dont j’étais incapable et en plus de ça ils s’occupaient de moi, mais surtout malgré leur faiblesse par moment où leur action ratée, cela ne m’empêche pas de les voir quand même comme des héros.

Quand on grandit on nous dit que les super-héros ça existe pas et pourtant de nos jours, nous voyons des super-héros de partout et j’ai tendance à penser que cela change notre idéal. Nous ne voulons plus être de bonnes personnes, mais des êtres exceptionnels, capables de tout.


 

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Mais finalement, ce qu’on aime et ce qu’on admire chez les gens, c'est leur action simple et leur volonté.
 
On a tendance à dire qu’un héros se définit par des actes réussis, des bonnes actions qui le mettent d’une manière ou d’une autre en péril, comme des pompiers par exemple. Mais NOS héros, nos héros au quotidien, ce sont plutôt les personnes proches de nous qui malgré leur erreur nous supporte dans la vie.

Moi-même, comme beaucoup, je suis capable de faire n'importe quoi pour les gens que j'aime et même me mettre en danger ou dans une situation absurde si c'est pour leur plaire.

 

J'ai voulus dans mon film parler d'eux. De ces héros de notre quotidien.

Mon protagoniste, Nicolas, c’est un peu moi dans un costume qui essaie tant bien que mal de remonter le moral à une personne qu’il aime. Louis quant à lui, c’est mon moi enfant qui admire les grandes personnes qui s’occupe de lui.

 

Un reussite?

La préproduction a été compliquée au niveau de l'écriture. Il a fallu trouver un ton juste. Mais certains aspects rendus parfois trop sombres et parfois dramatiques ont masqué le vrai message avec un« tire larmes » mal venu digne d' "Un jour une histoire". D’autres parfois trop légers ont laissé une impression gaguesque à certaines scènes ridiculisant le propos. Je me suis alors rendu compte très tard de ce qui était important pour moi dans ma réalisation.

Le manque de confiance en soit, était le véritable sujet profond du film. Chose que j'ai découverte... Pendant le montage. Et sans cette précision l'écriture manquer de justesse.

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En revanche, et véritable point positif, le tournage c'est extrêmement bien passé. L'équipe s'était fédérée autour du projet. Chacun a apporté sa pierre à l'édifice.

 

Malgré tout, le plateau à subis moult péripétie et mon envie d'avoir la prise juste à ralentie certaine journée, notamment lors des tournages en extérieur, les plus susceptibles d'être perturbé.

 

Le choix des scènes en extérieur était basé sur la volonté d’être plus juste dans la combinaison « actions/émotions ». Le montage s’est vu perturbé et ralenti par les nombreuses suppression de plan.

Pour améliorer la narration et le rythme du film il aurait fallu tourner quelques scènes du "quotidien" (un comble pour un film voulant parler des héros de ce dit « quotidien »). Elles auraient apporté un vrai à l'attachement qu'on a aux personnages.

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Il y'a eu du bon à tous ces problèmes. Des idées apparues sur le vif dans l’émulsion et l'envie de faire quelque chose de bien ont donné quelques-uns des meilleurs plans et des meilleures séquences du film comme la scène de l'entrainement, par exemple.

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Dernier point : Pour la post production ? Je regrette le titre.

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Un peu plus de mon travail

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